"Computer games can't affect kids that much. I mean, if Pacman had affected us as kids we'd all be running around in darkened rooms, munching pills and listening to repetitive music." Marcus Brigstocke

mardi 22 janvier 2008

Back in Uk

First of all: Happy New Year!

Mes détracteurs, pour autant qu'il y en ait - et vu le nombre de mes lecteurs, pratiquement inexistant, je pense que leur nombre est tout aussi restraint, mes détracteurs imaginaires devrais-je donc dire, seraient certainement à l'apothéose de la jubilation face à ma régularité en terme de rédaction de "post". Que voulez-vous (Ô lecteurs invisibles et accessoirement inexistants), "To be or not to be?", n'est-ce pas la question qu'un certain William nous posas au XVI°siècle et à laquelle nous ne cessons de chercher une réponse? Une citation auguste pour illustrer ma légendaire notion du temps, de la syncronisation, en un mot, de l'organisation et qui me permet de vous répondre: that's what I am (that is to say, late).
Mais croyez le ou non, c'est bien la conjecture contextuelle, c'est à dire l'ensemble des éléments hasard, contraintes et études qui ont mené à un tel retard pour la prononciation solennelle de mes voeux (comment ça, "pas très solennel"???? Que vous manque -t-il dans la phrase "Happy New Year"?). Bon j'avoue il y aussi la flemme...mais cet élément n'a joué qu'un rôle mineur dans le report de mes voeux.

Le retour à Preston à été assez turbulent à commencer par le vol Carcassone - Liverpool. Tout d'abord l'aéroport de Carcassonne, le plus petit du monde avec une seule et unique salle d'embarquement/enregistrement ayant pour unique destination: the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland...Oui on commence à avoir peur, surtout lorsqu'une fois à bord le pilote avec un accent pakistanais vous souhaite "Welcôme on boarrrrrd". Passons. L'atterrissage..hum...Sans me considérer comme une baroudeuse de la mort, j'estime avoir une certaine expérience en matière de vol, mes premières expériences en la matière datant de ma prime jeunesse. Pourtant, lorsque l'avion c'est mis à survoler l'aéroport de Liverpool de façon pour le moins penchée, et ce sur plusieurs tours, ponctués de tressautement et autres trous d'air, je n'étais pas très rassurée! Et lorsque par le hublot j'ai vu le sol se rapprocher à grande vitesse et de mon côté, l'aile opposée proche de la verticale, je me suis dis que j'avais quand même une dernière belle image à regarder sur mon siège de mort...Oui, je me suis demandé si on allait attérir de façon...conventionnelle. Mais après quelque zig-zag maladroit et plusieurs rebond sur le tarmac, l'avion à fini par se stabiliser et même à se poser. OUF. A ce moment là, je me suis dit que malgré le peu de confiance que j'avais eu envers le pilote, il aurait mérité quelques applaudissements, mais cette pratique semble être en voie de disparition (a-t-elle jamais existée) chez nos amis les rosbeefs.

De retour dans mon cher flat, j'ai pu goûter aux joies éphémères d'une cuisine propre, la salle de bain (the deadly bathroom) restant orné d'une touffe de cheveux à moitié moisie délicatement posée sur le rebord de la baignoire. Cependant, je n'ai pas vraiment eu le loisir de profiter de ce luxe, ayant plusieurs devoir à rendre dont un, particulièrement consistant, en rapport avec ma "dissertation" (mémoire) de 3000 mots et plusieurs journées de recherches.

A cela s'ajoute un petit boulot, histoire de survivre dans ce cruel monde capitaliste, parsemé de soldes chez topshop, qui bien qu'étant de bonnes affaires nécessitent un certain budget. Mais quel est donc cet emploi si gratifiant qui empli mon coeur de fierté, qui me ermet de servir mon Université d'acceuil? Je suis désormais chargée de la promotion d'un sondage à l'échelle nationale et à destination d'étudiants de dernière année à UCLan, permettant d'évaluer le niveau de l'université. Et non, ça n'arrivera JAMAIS en France!!! Imaginez juste ce que ça donnerait à Lyon III! Le chaos, les réponses soudainement et miraculeusement perdues, évaporées entraînant la colère des étudiants, la révolte des syndicats, la joie des étudiants pro-Lyon III (pour ne pas dire autre chose) et pour finir l'arrivée des CRS, bref: la guerre-civile!
Bien loin de là, de l'autre côté de la Manche en fait, nos cousins les rosbeefs font figure d'exemple en matière de démocratie, bien que certains trouvent que ce sondage ne fait que creuser les différences entre universités. Je reste plutôt enthousiaste quand à la possibilité qui est donnée aux étudiants inscrits depuis 3 ans de s'exprimer sur le bons et les mauvais aspect de l'enseignement qu'ils ont reçu. J'aimerais pouvoir en faire de même sans risquer le pugilat en France et ne risquer u'une amélioration des choses. Mais, soyons honnête avec ous-même le systèeme éducatif français n'est pas près de changer. Me voilà donc représentante de ce positif projet, sillonant les couloirs désormais bardés de posters, flyers et autres goodies au logo NSS, parcourrant les salles de classe pour inciter ces petits chanceux à s'exprimer. Double avantage: £ et parler anglais, brilliant, isn't it?


Autre activité gratifiante: acceullir les nouveaux étudiants étranger arrivant en terre british, les ensevellir sous nos constations acquise sur le terrain, témoigner du fait que l'anglicisation est un phénomène réel (nous basculons de plus en plus, Alizé et moi, du côté obscure de la force...post à venir) et aussi se consoler du départ d'amis qui ne sont resté qu'un semestre dans ce pays si ensoleillé (ça fait 2 semaine qu'on n'a pas vu le soleil...) en rencontrant des gens de tous horizons!



Enfin, soirée avec les filles de Blakewater/Brennand: quoi de mieux qu'une soirée nourriture française, baguette (aussi surnommée "la bâton" par nos chères anglophones), roquefort, bleu, crottin de chavignol et foie gras (le tout amené sous le manteau par notre dévouée Alizé) avec des anglaises avides de découvertes???

Les cours ont repris, le campus endormi s'est soudainement repeuplé: C'est parti pour de nouvelles aventures!!!