"Computer games can't affect kids that much. I mean, if Pacman had affected us as kids we'd all be running around in darkened rooms, munching pills and listening to repetitive music." Marcus Brigstocke

mercredi 5 décembre 2007

Et ça continue encore et encore...j'espère que c'est pas le début Francis!!

C'est à mon grand regret que je dois, une fois encore vous impliquer dans mes déboires ménagers. Vous aviez crû que je vous avais montrer le prie? Et bien non, ils peuvent faire pire!!! C'est à travers une montagne de poubelles abandonées depuis plusieurs semaines que je dois maintenant me frayer un chemin pour atteindre mon tiroir du réfrigérateur (c'est propre!), l'odeur indescriptible irrite les naseaux, mieux vaut donc séquiper d'un foulard-cache-nez avant de tenter de se sustenter, si toute fois l'envie n'avais pas diparut en entrant dans cette môôdite cuisine.
Le frigo collé par une substance inconue (et déjà nettoyé par bibi une ou deux fois), les plaques graisseuses, le sol collant, la moquette constellée de confetis (de prospetus déchirés) ne sont rien comparé au fait de devoir récurrer la douche à la javel avant de pouvoir y entrer, prenant garde de ne toucher ni les murs chevelus, ni le rideau de douche à moitié en putréfaction.
La sortie est encore plus périlleuse sachant que LE challenge de la douche est de réussir à se rincer les pieds , barbottant dans un mélange assez dégoûtant de cheveux, poils et autres éléments divers rejettés par le typhons bloqué(...iami-iami), puis à se sécher les pieds (en équilibre sur une jambe), à enfiler un premier chausson (préalablement disposé à une distance suffisante pour éviter d'être mouillés par la douche qui fuit, mais pas trop loin pour permettre l'enfillage), rincer le pied restant (encore en équilibre, les rebords de la douche n'étant JAMAIS rincés), le sécher et enfin...RINCER CETTE FOUTUE DOUCHE (que ces porcs innomables vont sallir 10min. plus tard)!!!! De quoi me sortir de ma léthargie.

Des news...enfin!

Pour ma défense je dirais que je suis absolument débordée, avec tout pleins d'essay de plus de 3000 mots à rendre, toute une liste de cadeaux de Noël à trouver, des tonnes de livres à lire pour mon F...Coconut mémoire, etc, etc...

En réalité, je me bats bel et bien contre une virulente poussée de flémingite aiguë m'empêchant de toutes ces forces de mener à bien les sus-dites tâches. La vie est cruelle, l'hiver est gris et pluvieux, les animaux de mon espèce n'ont qu'une seule envie en ces mornes journées: l'overdose de toute substance ressemblant à du chocolat, ou au pire, sombrer dans l'alcool, ce qui est assez facile sur le campus, vu le nombre de soirées diverses qui ont lieu tous les soirs. En plus d'une envie féroce de me jeter sur la moindre miette chocolatée, j'ai l'étrange sensation d'entrer en hibernation: attirance incontrôlable vers mon lit, envie de traînasser en pyjama toute la journée...c'est grave docteur?

N'envoyez pas encore les pompiers pour m'extraire de mon lit, j'arrive encore à silloner faiblement les rues, au hasard desquelles une bizarerie, une étrangeté parvient tout de même à réveiller la flamme de paparazzi qui sommeille en moi. Démonstration:
Rien de tel que de commencer par la délation, ça réveille un peu! Comme tu le vois mon cher Papa, on t'a piqué ta fameuse recette de "Chili sin carne", et le pire c'est que le malfaiteur (la malfaiteuse, devrais-je dire...mais ce dis-ce?) n'a pas du tout honte de son forfait, clamant son identité à grand cri!! Linda Mc Cartney (seriez-vous de la famille de ce cher Paul?) imposteuse!!! Et que dire de sa piètre falsification du nom si doux à nos oreilles amatrices, si cher à nos papilles addict, "Chili non carne", en plus elle ne parle pas espagnol...Quel meilleur moyen pour finir ce pamphlet, que de citer une célèbre marque française...PIRATES!!!!!

A ceux et celles que l'hiver pousse, tels des écurueils et des ours à se goinfrer de sucreries et autres friandise, sachez que maintenant, grâce à l'un des grands de la Fashion industry, vous pourrez suçoter votre gummy bear avec classe et style. Encore une fois, merci...Topshop!



Je pense que malgré ma ruse de sioux, personne n'aura été dupé par les deux dernières photos, prises frauduleusement chez Lush, magasin de cosmétiques entièrement naturels, recyclables et non testé sur les animaux...rien que ça. N'empêche que ça à l'air bon, non?

Préparez-vous au choc (un micro choc mais tout de même), à vous, tout ceux à qui j'ai décris les délices culinaires préparé par mes chers collocs', les rois du ménage qui sont aussi les as de la haute gastronomie, et qui m'ont initiée (malgré moi) à leur plus ultime secret.

Je vais vous révéler ce secret, bien qu'il soit très traitre de ma part de le faire. J'estime que les ignorants que nous sommes méritent d'avoir cette astuce qui fait passer le simple repas à THE plat. Devant vos yeux ébahis, je vais enfin vous révéler l'astuce des plus grands maîtres....

La Gravy. Une once de sang, beaucoup d'abats, on deshydrate et le tour est joué. Il ne reste plus à nos chefs en herbe qu'à rajouter de l'eau chaude, mais pas trop, pour ne pas perdre la consistance onctueuse de la sacro-sainte sauce, puis aroser généreusement toute nourriture environnante avec la subtile mixture (oui oui, d'ici on dirait bien des crottes de hamster, en plus l'odeur est la même).

Pour finir, petits exemples de la faune locale...


Des uniformes, des gros baraqués tatoués, et...des jeunes!

Manchester+Babyshambles=?

Comme annoncé par le précédent post,
attendez vous à un choc intergalactique, humbles mortels!!! Après avoir fini notre journée de cours nous avons sauté dans un train pour rallier Manchester, à bord des amies d'Alizé nous attendaient. Une petite heure plus tard, nous étions à l'intérieur Manchester Evenning Arena, un stade immense rempli d'anglais de tous âges (de 8 à 70 ans, sans rire), de tous styles (trappeurs, micro-jupette et talons glitter, émo en puissances et scaleys(=jogging+casquette), amateurs de différents courrants musicaux, comme nous l'avons découvert en entendant les deux groupes de première partie: un gig pur british, dans la tradition Petienne, et...Dizzee Rascal, du bon gros Hip-hop british (sisi, ça existe!), la salle en délire nous a prouvé que les chavs (scaleys) n'étaient pas venus que pour Pete.


Première méga surprise: il est arrivé à l'heure!

Deuzio: il était net (enfin la dose lui a permi d'assurer un concert de qualité)! Et le meilleur dans tout ça c'est que le groupe est venu saluer ces fans, oui, je sais ça doit vous étonner que je m'inclue ainsi dans le groupe de fan, mais bon j'avoue que le concert était vraiment génial, un pur son, des morceaux enchainés et joués avec style, le public était conquis.


Cependant, en tant que frenchies nous étions un peu sur notre faim... nous avons donc rôdé dans les couloirs de l'arena (qui ressemblent plus à des boulevards) et après avoir tanné un vigil sans succès, nous nous sommes attaquée à une proie plus facile, un jeune vigil à accent (de Oldham, merci à toi si tu me lis/ Thanks a lot for the precious info you gave to us!) qui a fini par nous expliquer attendre pour voir le groupe backstage.


Arrivée au lieu sus-nommé, une foule de minettes de 15 ans, en micro-short, débardeur et les pieds nus s'était agglutiné contre la grille du parking, par les 3°C maxi qui nous glaçait à travers nos nombreuses épaisseurs de pulls. Après une petite heure à pousser divers cris de françaises en grève, chansons de notre cru ("Ô lord won't you buy me a Pete Dockerty" (ici ça se prononce comme ça)...) et autre récitations de poèmes de Verlaine destinées à appâter la bête, la foule de groupie avait disparue, papa-maman étant venus les chercher...

C'est là que le groupe est arrivé, frêle et titubant dans le froid polaire. Alors que nous avions toutes perdu nos orteils depuis 30min, l'excitation à tout à coup ranimé nos membres engourdis, et nous voilà en train de taper la bavette avec Pitouze la piquouze, ok c'est pas son meilleur surnom, appellons le Bilo. Hyper généreux, il signe les billets des 10 acharnés encore présents, notes des messages dans les journaux intimes que des fans lui tendent nerveusement, il à l'air crevé et ailleurs, n'empêche qu'il est venu, avec tous le groupe, saluer ses fans. Et ça fait plaisir. Je le remercie pour le concert de ce soir qui était vraiment génial, et lui glisse que nous sommes françaises, sachant son amour pour notre belle patrie de gréviste, il lève alors ses yeux vitreux qui roulent un peu dans tous les sens avant de se stabiliser sur moi, et il me dit "o, thank you". Quoi, thank you? mais non c'est à toi qu'il faut dire thank you! Mais le groupe ne s'arrêtte pas là et sort, hors du parking, dans la rue, c'est à dire là où nous attendions depuis 50min et se prête au jeux de photo souvenir avec beaucoup de gentillesse et de patience. Je me vois même le tapoter sur l'épaule (moi je dis que son costume était de très bonne qualité, un roberto cavalli?), et lui demander une ptite photo, et là à mon immense surprise, il met son bras sur mon épaule et pose avec nonchalance. Il à l'air fatigué, pas vraiment dans le même monde que nous...Au bout d'une demi-heure, le groupe rentre avec deux thons, dont l'une portrait craché de Courtney Love, et c'est assez laid à voir, Pete: remets-toi avec Kate ou alors trouve quelqu'un d'autre mais pas une horreur comme celle-là!!!

Premier contact avec les Babyshambles, communion spirituelle (sur la photo) et beaucoup de sympathie pour le groupe qui est plutôt généreux avec ses fans, j'avoue que j'aurais bien aimé discuter un peu, mais les circonstances n'étaient pas réunies...Un jour qui sait? En tout cas, j'ai des souvenirs géniaux, un T-shirt qui tue, une photo à faire baver des milliers de groupie en délires et un auto-portrait de Pete, que demande le peuple?
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